Lutter contre une infestation de rats et de souris peut être un véritable défi. Une fois que vous avez initié une opération de dératisation, une question persiste : combien de temps les rongeurs empoisonnés mettront-ils pour succomber ? Ce guide complet vous éclaire sur le temps de survie des nuisibles après l’utilisation de raticides, en tenant compte des différents types de produits disponibles.
Comprendre les différents types de raticides
Pour déterminer combien de temps il faudra avant que les rongeurs empoisonnés meurent, il est essentiel d’examiner les principales substances actives des produits de dératisation. Les raticides sont principalement classés en deux catégories avec des modes d’action distincts.
- Raticides anticoagulants : Ces produits, comme la chlorophacinone, la brodifacoum, la bromadiolone et le flocoumafène, perturbent progressivement la fluidité sanguine, entraînant des hémorragies internes et une mort différée.
- Raticides non-anticoagulants : Avec des composés tels que la strychnine, le zinc-phosphure et l’α-chloralose, ces raticides désorganisent le métabolisme des nuisibles, les tuant en quelques heures ou jours.
Durée de survie selon le raticide utilisé
Les délais de décès des rongeurs varient significativement selon le type de raticide utilisé.
Anticoagulants : Ces raticides entraînent généralement la mort des rongeurs entre 4 et 15 jours après ingestion. Les durées précises fluctuent entre 5 et 15 jours selon les molécules employées comme la warfarine et la bromadiolone.
Non-anticoagulants : Avec ces toxines, le décès survient plus rapidement, généralement entre 24 et 72 heures après ingestion.
Signes avant-coureurs de la mort des rongeurs
Avant leur mort, les rats et les souris empoisonnés manifestent des symptômes spécifiques selon le type de raticide.
Pour les anticoagulants, les signes incluent saignements, troubles respiratoires, et faiblesse générale, indiquant des hémorragies internes.
Concernant les non-anticoagulants, on observe convulsions, paralysies et agitation extrême, qui précèdent souvent le décès en quelques heures.
Accélérer l’élimination des rongeurs
Bien que certains raticides agissent rapidement, certaines stratégies peuvent accélérer le processus d’élimination des rongeurs.
- Fournir une grande quantité d’appâts toxiques dès le début pour saturer les populations et synchroniser le cycle d’empoisonnement.
- Casser les résistances naturelles des rongeurs en utilisant divers types de raticides.
- Installer des pièges de capture pour éliminer immédiatement les nuisibles capturés.
Privilégier un délai de mort différé
Les professionnels choisissent souvent des raticides à effet différé pour des raisons de sécurité et d’efficacité à long terme.
Les rongeurs qui meurent progressivement ont tendance à regagner leurs habitats extérieurs pour y mourir, réduisant ainsi les nuisances intérieures.
Les anticoagulants assurent une action prolongée sur plusieurs semaines, atteignant ainsi la totalité des rongeurs, même les plus réticents.
En outre, ces produits sont spécifiquement formulés pour cibler les rongeurs, épargnant d’autres espèces et l’homme en cas d’ingestion accidentelle.
Quand renouveler le traitement ?
Il peut être nécessaire de renouveler le traitement de dératisation si certains rongeurs survivent ou si de nouveaux nuisibles colonisent les lieux.
Après 3 semaines sans signes de présence, vous pouvez considérer la zone comme assainie. Toutefois, toute nouvelle trace indique une potentielle réinfestation.
Si des indices minimes persistent, attendez 2 mois avant d’intervenir de nouveau, pour vous assurer de l’élimination totale de la colonie.
En cas de forte réinfestation, une réponse rapide est nécessaire pour faire face à une éventuelle invasion massive.
Pour une dératisation efficace, il est recommandé de faire appel à des experts. Ils offriront un diagnostic complet, mettront en œuvre un plan d’action sur-mesure et veilleront à ce que l’infestation soit éliminée de manière sûre et pérenne. Vous pouvez également vous renseigner sur les services de dératisation au Creusot .
